Le drone et son équipe, en plein test de pilotage - Source |
Tout cela fonctionne grâce à la capture des ondes cérébrales ("EEG") au travers d'un bonnet particulier, recouvert d'électrodes. Ce système va ensuite construire une copie virtuelle du cerveau sur un ordinateur (on appelle cette technologie le "BCI" pour "Brain-Computer Interface"). La technologie de l'équipe vise à faire le lien entre certaines activités cérébrales et les mouvements du drone. L'utilisateur imagine qu'il bouge une partie de son corps, le capteur le détecte, et le drone exécute. Comme le montre l'image ci-dessous, l’expérience utilise actuellement les mouvements des bras comme référence.
Directions de l'appareil - Source |
Dans une interview pour le magasine Journal of Neural Engineering, le professeur s'exprime : "Nous avons ici une preuve qu'un BCI non-invasif avec un capteur EEG peut faire aussi bien qu'une puce invasive*". Le professeur parle ici d'autres recherches visant le même but, mais fonctionnant à l'aide de puces devant être mises directement à l'intérieur de la boîte crânienne.
Un progrès pour les personnes à mobilité réduite
Les personnes souffrant de blessures physiques ou à capacité motrice réduite montrent de plus grandes compétences dans l'utilisation de ces technologies. C'est pour cela que cette technologie est une grande avancée pour eux : Elle facilite leurs interactions avec les appareils et les ordinateurs. Dans le futur, Il sera possible d'utiliser n'importe quel système sans bouger !
Pourtant, cette technique en est encore à ses balbutiements. On est encore très loin de pouvoir proposer un prototype sur le marché. Mais, ce genre de démonstration prouve que ce genre de concept est possible à notre époque. Nous connaitrons donc le contrôle par la pensée pendant le siècle à venir. Pour que cette technologie se développe, il faudrait maintenant qu'elle intéresse une grande entreprise de matériel informatique.
Sources
*Traduction libre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire